
Le Conseil de paix et de sécurité présidé actuellement par le Togo a condamné le 5 juillet dernier lors de sa 857ème réunion à Niamey de la « manière la plus ferme possible » l’attaque sauvage perpétrée le 3 juillet 2019, contre les migrants du centre de détention de Tajoura, près de Tripoli en Libye. L’attaque avait causé des morts et des centaines de blessés ». De ce fait, le Conseil a exprimé « ses sincères condoléances aux familles des victimes et souhaite un prompt rétablissement à tous les migrants et réfugiés blessés ».
La réunion présidée par professeur Robert Dussey au nom du Togo a décidé qu’une enquête indépendante soit menée d’urgence, avec la participation de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP), en vue d’établir les faits de l’attaque du 3 juillet 2019 contre le centre de détention de Tajoura, près de Tripoli. Ceci en vue de formuler des recommandations sur les mesures pratiques pour assurer la dignité, le bien-être, la sûreté et la sécurité des migrants.
Les résultats de l’enquête devraient être soumis au Conseil au plus tard avant le 30 septembre 2019 pour examen.
Par ailleurs, le Conseil a appelé « les autorités libyennes à prendre des mesures concrètes pour protéger les civils en Libye, y compris les migrants et les réfugiés, conformément au droit international humanitaire et aux droits de l’homme ». Il demande aux autorités libyennes de démanteler tous les centres ou camps de détention en Libye, afin de réduire la vulnérabilité des migrants et des réfugiés.