L’ancien chef du gouvernement malien, Choguel Kokalla Maïga, a été interpellé le 12 août dans le cadre d’une enquête sur sa gestion à la primature. Plusieurs de ses ex-collaborateurs, dont son ancien directeur de cabinet Issiaka Ahmadou Singaré, sont également en garde à vue.
Selon le pôle économique et financier, les arrestations font suite à des allégations d’atteinte aux biens publics issues d’un rapport du vérificateur général. Les mis en cause devraient être présentés devant le procureur de la Cour suprême dans les prochains jours.
Nommé Premier ministre en 2021 par la junte du général Assimi Goïta, Choguel Maïga avait été limogé fin 2024 après des critiques contre les militaires, accusés de retarder le retour à un pouvoir civil.
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En février 2025, il avait acté la « rupture » entre sa coalition M5-RFP et la junte, dénonçant arrestations et détentions extrajudiciaires.
Cette interpellation intervient dans un contexte de tensions politiques et sécuritaires au Mali, marqué par la récente arrestation d’une cinquantaine de militaires accusés de complot contre les autorités de transition.
