Mondial 2026 : Eric Chelle accuse la RDC de “pratiques mystiques” après l’élimination du Nigeria

Un final électrique à Rabat
Au lendemain de l’élimination du Nigeria dans la course au Mondial 2026, dimanche 16 novembre 2025 à Rabat, une vive polémique est venue secouer l’après-match. Le sélectionneur des Super Eagles, Eric Chelle, a accusé la sélection de la République démocratique du Congo d’avoir eu recours à des “pratiques de vaudou” lors de la séance de tirs au but décisive.
Selon le technicien nigérian, un membre du staff congolais aurait effectué des gestes “inexpliqués” au moment de chaque tir, provoquant aussitôt sa colère.
Un incident survenu après le penalty victorieux
Lorsque Chancel Mbemba a inscrit le tir au but final, scellant la qualification des Léopards, Chelle s’est dirigé en furie vers le banc congolais pour interpeller l’individu qu’il accusait d’avoir lancé à plusieurs reprises un liquide ou un petit objet en l’air.
La situation a brièvement dégénéré avant que les officiels n’interviennent pour ramener le calme.
Aucune preuve n’a toutefois confirmé les accusations du sélectionneur, et la délégation congolaise n’a, pour l’heure, pas réagi publiquement.
Une polémique qui masque le scénario du match
Cet épisode inattendu a éclipsé le contenu sportif d’une rencontre où le Nigeria avait pourtant parfaitement démarré en ouvrant le score. Mais les Super Eagles ont flanché lors de la séance fatidique : Bassey, Moses Simon et Ajayi ont manqué leurs tentatives, laissant la RDC s’envoler vers la qualification.
Le Nigeria devra désormais digérer une élimination particulièrement douloureuse, alors que la pression populaire autour de l’équipe ne cesse de croître.
La RDC tournée vers les barrages intercontinentaux
Pour la RDC, ce succès offre un billet pour les barrages intercontinentaux prévus en mars prochain. Les Léopards tenteront alors de décrocher une qualification historique pour la Coupe du monde 2026, leur première apparition depuis 1974.
En attendant, le staff congolais préfère savourer sa performance plutôt que de s’attarder sur les accusations nigérianes, qui pourraient encore alimenter les débats dans les jours à venir.









