
L’ancien président de l’Assemblée nationale et figure historique de la Conférence nationale, Maître Adrien Houngbédji, a officialisé, ce mardi 28 octobre 2025, son soutien à la candidature de Romuald Wadagni, dans une déclaration largement relayée sur les réseaux sociaux.
« Je le félicite en conséquence pour sa désignation et la validation de sa candidature. Je l’assure de mon soutien actif au cours de la campagne qui va s’ouvrir », a déclaré le président du Parti du Renouveau Démocratique (PRD).
Un appel à l’unité et à la réconciliation nationale
À travers ce soutien, Me Houngbédji dit placer son espoir en une candidature porteuse d’unité nationale.
« Il a déclaré, le 4 octobre à Parakou, qu’il ambitionne d’être le candidat de tous les Béninois. Je forme le vœu qu’il en soit ainsi, et qu’accédant à la fonction, il devienne le Président de tous et œuvre à la réconciliation des Béninois. »
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« Héritier de la Conférence nationale »
Dans son message, l’ex-président du Parlement a également tenu à rappeler l’héritage démocratique des jeunes générations politiques.
« Comme tous ceux de sa génération, il est un héritier de la Conférence nationale et de tous les combats et sacrifices qui ont ouvert une ère de liberté dans notre pays. »
Me Houngbédji met toutefois en garde contre les dérives autoritaires, exhortant le candidat à préserver l’État de droit et la démocratie :
« Je forme le vœu qu’il résiste à cette tentation et qu’au contraire, il consolide l’ancrage de notre pays dans la démocratie et l’État de droit. »
Appel au calme et au respect du verdict de la Cour
Abordant la récente décision de la Cour constitutionnelle, Adrien Houngbédji a appelé les acteurs politiques à la retenue.
« La décision EP 25-007 du 27 octobre 2025 de la Cour constitutionnelle est sans recours. Elle s’impose à tous, et chacun se doit de la respecter. »
S’adressant enfin aux militants déçus par les invalidations de candidatures, le leader du PRD a invité à la réflexion plutôt qu’à la réaction :
« Lorsque la jarre vient à tomber de la tête du porteur, ce n’est pas à l’endroit où elle s’est brisée qu’il faut en chercher la cause, mais plutôt à l’endroit où l’on a trébuché », a-t-il conseillé, dans une métaphore empreinte de sagesse politique.
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