
Une semaine après la présidentielle du 12 octobre, dont les résultats officiels se font toujours attendre, Maurice Kamto, ancien président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), a réagi vendredi sur les réseaux sociaux. Dans un message publié sur X (ex-Twitter), il a exhorté les autorités à respecter la volonté populaire exprimée dans les urnes.
Kamto met en garde contre la manipulation des résultats
« Ceux qui menacent l’ordre public sont ceux qui cherchent à modifier la parole des urnes et non le contraire », a écrit Maurice Kamto, recalé de la course présidentielle.
Ce message intervient dans un climat d’incertitude, alors que la Commission électorale nationale indépendante (ELECAM) n’a toujours pas proclamé les résultats officiels du scrutin tenu le 12 octobre.
L’opposition divisée sur la gestion de l’après-scrutin
Le même jour, à Yaoundé, le G20, un regroupement de vingt partis politiques de l’opposition soutenant la candidature du président sortant Paul Biya, a tenu une conférence de presse.
Les responsables du groupement ont dénoncé “l’autoproclamation de victoire” du candidat Issa Tchiroma Bakary, la qualifiant d’acte dangereux pour la cohésion et la paix sociale.
Selon eux, de tels comportements risquent d’attiser les tensions et de compromettre la sérénité du processus électoral, déjà marqué par des contestations dans plusieurs localités.
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Une attente sous tension
En attendant la publication des résultats par ELECAM, le climat politique reste tendu au Cameroun. Plusieurs observateurs appellent à la retenue et au respect du cadre légal afin d’éviter toute escalade.
Cette élection, à fort enjeu pour le pays, pourrait marquer un tournant majeur dans la vie politique camerounaise, dominée depuis plus de quatre décennies par le président Paul Biya.









