
L’AFC/M23, mouvement armé actif dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), a formé environ 7 000 hommes, dont une majorité d’anciens membres des FARDC, l’armée congolaise, ayant déposé les armes lors de la prise de Goma puis de Bukavu, mais aussi d’anciens Wazalendos et de nouvelles recrues.
Une vidéo de la cérémonie de clôture de cette formation, largement relayée sur les réseaux sociaux, montre Corneille Nangaa, coordonnateur du mouvement, exhortant ses troupes à poursuivre « la libération » du Congo jusqu’à Kinshasa. Il les appelle également à « maîtriser les maux qui rongent la RDC » et affirme qu’ils seront bientôt rejoints par « 12 000 » autres combattants en formation, un chiffre qu’aucune source indépendante n’a pu confirmer.
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Des propos guerriers habituels
Corneille Nangaa est coutumier de ce type de déclarations belliqueuses. Mais dans le contexte actuel, la mise en scène se veut aussi une démonstration de force, alors que les pourparlers sur la question des prisonniers, tenus ce week-end à Doha, au Qatar, ont enregistré une timide avancée.
Déploiements militaires autour d’Uvira
Du côté de Kinshasa, des sources locales signalent un renforcement des positions militaires, notamment autour d’Uvira, avec l’arrivée de troupes et de matériel supplémentaires, tant du côté des FARDC que depuis le Burundi.
La situation reste tendue dans l’est du pays, et le spectre d’une escalade demeure malgré les négociations en cours.









