Le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, a répondu à la correspondance du Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, datée du 10 septembre. Ce dernier l’avait saisi pour « avis » sur la dissolution du parlement, conformément à l’article 87 de la Constitution.
L’Observateur qui révèle les teneurs de la correspondance, renseigne que l’avis du Président ne souffre d’aucune équivoque. Dans sa lettre-réponse, le président de l’hémicycle a déclaré : « j’ai honneur de porter à votre haute attention, que je n’ai pas d’objection à une procédure de dissolution dans les termes indiqués par le conseil constitutionnel ».
Après avoir exprimé sa position sur l’éventuelle dissolution de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop a tenu à rappeler au chef de l’Etat, qu’à la date du 06 septembre 2024, vous nous avez notifié par courrier n°000493/PR, la date arrêtée pour la Déclaration de politique générale, soit le 13 septembre 2024 ».
Amadou Mame Diop a tenu à réaffirmer que « l’Assemblée nationale, Institution de la République, demeure disposée à effectuer toutes les tâches au programme de sa présente session extraordinaire tant qu’elle sera habilitée à le faire ».
Pour rappel, cette session extraordinaire décidée par le chef de l’Etat, a été ouverte lundi 4 septembre dernier, alors qu’une motion de censure a été déposée contre le gouvernement de Ousmane Sonko par le coalition Benno Bokk Yakaar.
Avec l’avis de non-objection du Président de l’Assemblée nationale, Bassirou Diomaye Faye est désormais le seul habilité à décider du sort à réserver à la 14éme législature.
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