Le Bénin a fermement rejeté les récentes accusations du président de transition du Niger, le général Abdourahamane Tiani, qui a affirmé que des jihadistes seraient formés sur le sol béninois pour déstabiliser son pays.
Intervenant le 31 mai 2025 sur la chaîne publique Télé Sahel, le chef de la junte nigérienne a justifié le maintien de la fermeture de la frontière entre les deux pays par ce qu’il qualifie de « soutien » présumé du Bénin à des groupes armés.
En réaction, le ministre béninois des Affaires étrangères, Olushegun Adjadi Bakari, a dénoncé des « accusations graves et sans fondements », les qualifiant d’« inacceptables et injustes ».
« Le Bénin combat le terrorisme sur son sol et en provenance des pays voisins avec détermination et au prix de lourds sacrifices », a-t-il déclaré, saluant l’engagement des forces de défense béninoises.
Lire aussi-Fontières fermées entre le Niger et le Bénin : Soglo et Yayi annoncés chez Tiani
