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Burkina Faso-Etats-Unis : Exercice conjoint Flintlock en cours

Du 18 février au 1er mars 2019, plus de 2000 militaires venant de plus de 30 pays partenaires africains et occidentaux participent à Flintlock 2019 sur plusieurs sites au Burkina Faso et en Mauritanie.

Flintlock est un exercice militaire et de maintien de l’ordre public intégré annuel dirigé par l’Afrique, qui, depuis 2005, renforce les forces des principaux pays partenaires en Afrique du Nord et de l’Ouest, ainsi que les forces d’opérations spéciales occidentales. Flintlock est le premier et le plus important exercice annuel des forces d’opérations spéciales du Commandement des États-Unis pour l’Afrique.

Cet exercice vise à renforcer la capacité des principaux pays partenaires de la région à lutter contre les organisations extrémistes violentes, à protéger leurs frontières et à assurer la sécurité de leurs populations. En outre, l’exercice renforce les partenariats entre les forces d’opérations spéciales des pays africains et occidentaux, et les organismes d’application de la loi, augmentant ainsi leur capacité à travailler ensemble pendant les opérations multinationales continues et en réponse aux crises.

Dans son allocution de circonstance lors du lancement de l’exercice, le ministre de la Défense burkinabè a rappelé le contexte sécuritaire du Burkina, s’émouvant du nombre élevé de pays participants à Flintlock.

« Il y a une convergence de préoccupations. Nous devons faire face à cette menace ensemble », a déclaré Chérif Sy.

Même tonalité du côté de l’ambassadeur américain qui a rappelé que l’une des priorités de l’exercice serait le travail de coordination entre les différentes armées. Andrew Young a également mentionné les défis des pays du G5 Sahel.

Ainsi, les différentes armées engagées dans l’exercice s’entraîneront à élaborer ensemble des stratégies d’opération, en collaboration également avec des équipes juridiques ou encore des responsables de la société civile, pour une approche plus « globale » de la question sécuritaire.

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L’accent est donc mis sur la stratégie et l’on parle peu des moyens dont disposent les pays africains. Un an bientôt, jour pour jour, après la conférence de bailleurs de Bruxelles pour le G5 Sahel, peu de partenaires ont pourtant honoré leurs promesses de dons.

Les pays africains participants sont l’Algérie, le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, le Cap-Vert, le Ghana, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Mali, le Maroc, la Mauritanie, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, le Tchad et la Tunisie. Les partenaires occidentaux sont l’Autriche, la Belgique, le Danemark, l’Espagne, les États-Unis, la France, l’Italie, le Japon, la Norvège, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal, la République tchèque, le Royaume-Uni et la Suisse.

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