
La togolaise Victoire Biaku lauréate de la deuxième saison du concours musical « The Voice Afrique francophone » a rompu le silence face au lynchage dont elle est victime depuis quelques semaines sur les réseaux sociaux. La talentueuse dame qui a défendu fièrement le drapeau togolais précise n’avoir reçu qu’un trophée parmi les prix annoncés par le jury dont une enveloppe de 10 millions de F Cfa.
« En 2018, j’ai eu à passer un concours du nom de The voice. La population m’a aidé et on connaît la suite. Par la grâce de Dieu, on est sorti gagnant. Je veux m’exprimer sur un point qui me tient à cœur mais que les gens ne comprennent pas. Je n’ai reçu pour prix qu’un trophée et il était question que je sois produite par Universal et qu’on me fera un album. Je n’ai reçu aucun centime. Je n’ai pas gagné de l’argent à The voice », déclare-t-elle dans un direct sur sa page facebook.
Avant d’ajouter : « Universal m’avait effectivement contactée pour qu’on commence les travaux. Après mon examen, les travaux ont été effectifs à partir de juin. On travaillait à distance et ils m’envoyaient des chansons que je travaillais dans les studios ici. J’ai payé de ma propre poche les frais d’enregistrement des chansons que j’ai faites ici. Je les relance tout le temps pour leur dire quand ils vont sortir la chanson jusqu’à ce qu’ils décident un jour de sortir la chanson ‘bandit’. Mais il n’y a pas eu de clip ».
Puis, « quand tu demandes c’est quoi la suite, tu n’as pas de véritable réponse ». Mais décidée à faire sa carrière musicale, Victoire précise s’être lancée dans l’autoproduction.
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« Je veux préparer une carrière et j’ai besoin de vous. J’y vais à mon rythme, avec les moyens du bord. C’est vrai qu’à un moment donné, je me suis dit que ce n’était pas la peine mais, je vais continuer », a-t-elle lancé, tout en espérant compter sur les togolais, et ses fans.
Ces déclaration qui laissent stupéfaits plus d’un, tombent à la fin de la troisième édition remportée par la Burkinabé Lady Shine.