
Samedi 7 juin 2025, s’est tenue à Lomé, une conférence-débat autour du thème : « Jeunesse africaine, opportunités d’emplois et de création de richesse ». L’initiative portée par le Collectif des Jeunes pour le Développement (CJD) s’inscrit dans le cadre de la promotion de l’engagement citoyen et du développement socio-économique inclusif.
La rencontre, tenue en présence de plusieurs personnalités dont Kovi Adanbounou, maire de la commune d’Agoè-Nyivé 1 et président d’honneur du CJD, a réuni des jeunes autour des questions d’insertion professionnelle et des secteurs porteurs en Afrique. Numérique, agriculture, santé, BTP ou encore environnement ont été identifiés comme des leviers essentiels de création d’emplois.
Pour Sama Médissa, entrepreneure et présidente de la Confédération des Juniors Entreprises du Togo (CJET), les jeunes doivent bénéficier d’un encadrement structuré. « La jeunesse est dynamique, résiliente et audacieuse, mais elle a besoin de soutien, d’encadrement et de mentors », a-t-elle souligné, appelant les jeunes à se former, découvrir leurs talents et cibler des filières génératrices de valeur.
Elle a notamment mis l’accent sur l’agriculture, souvent perçue de manière réductrice. « Beaucoup pensent que l’agriculture se limite aux champs, alors qu’il s’agit d’un secteur riche en opportunités, y compris à l’international », a-t-elle précisé. L’artisanat et le commerce, selon elle, sont également des alternatives viables, à condition d’en maîtriser la valorisation.
Même son de cloche chez l’entrepreneur Ouattara, pour qui la rigueur est un impératif : « En entrepreneuriat, si vous vous lancez au hasard, vous n’y arriverez pas. Il faut être sérieux. »
Le maire Kovi Adanbounou a, de son côté, encouragé les jeunes à croire en leur potentiel et à s’orienter vers l’auto-emploi. « La réussite exige de la vision, de la rigueur et de la confiance en soi », a-t-il déclaré.
À travers le programme « Maison du savoir et des opportunités », le CJD entend poursuivre ses actions de sensibilisation et de formation. « La fonction publique ne peut plus absorber tout le monde. L’avenir, c’est l’auto-emploi », a rappelé Lemou Ahèza, secrétaire général du collectif.
Cette initiative, selon les organisateurs, vise à élargir le réseau de jeunes entrepreneurs engagés pour le développement du pays et à leur fournir des outils concrets pour transformer les défis en opportunités.