Le président Faure Gnassingbé a réaffirmé lundi 8 mars à Lomé son engagement à œuvrer avec ses pairs, l’ensemble des acteurs maliens et les partenaires pour une « transition réussie » au Mali soulignant que cette dernière n’est plus « une option », mais un « impératif ».
« Le soutien indéfectible du Togo au Mali et mon engagement personnel pour une transition réussie dans ce pays reposent sur non seulement l’impérieux devoir de solidarité, mais aussi, et surtout sur la communauté des défis et des enjeux socio-politiques et sécuritaires qui se jouent en arrière plan avec des conséquences sous-régionales et régionales », a déclaré le dirigeant togolais à l’ouverture de la deuxième réunion du groupe de soutien à la transition au Mali.
Pour lui, la partition à jouer doit contribuer à la création des « conditions nécessaires au développement d’un Etat malien à même de répondre aux besoins de ses citoyens, d’exercer pleinement son autorité sur l’ensemble de son territoire national et d’assurer efficacement ses responsabilités dans la promotion de la sécurité régionale et la recherche de solutions à d’autres défis communs ».
« La position géopolitique du Mali fait de lui, un carrefour dont l’instabilité prorogée aura inévitablement un impact direct sur les pays voisins dans tout le sahel et pourrait même entraîner l’embrasement de toute la sous-région », a rappelé Faure Gnassingbé, qui insiste sur la solidarité dont doit faire preuve tous les Etats et les organisations et les partenaires techniques et financiers.
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Lors de la rencontre de Lomé à laquelle prennent part une forte délégation des autorités maliennes de la transition, des ministres des affaires étrangères du Ghana, du Togo, Burkina Faso, de la Gambie, d’Algérie et des représentants des Nations unies, de la Cédéao et de l’Union Africaine, seront débattus plusieurs sujets dont l’avancement du processus de transition, la mise en oeuvre de l’accord de paix et de réconciliation et les appuis attendus des membres du groupe de soutien.
Le groupe de soutien a été mis en place suite au changement de régime intervenu le 18 août 2020. Il aborde les questions concernant les priorités de la Transition relatives aux réformes politiques, économiques et de développement et défis sécuritaires, y compris la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du Processus d’Alger et celles liées à la mobilisation du soutien international pour accompagner la Transition.