Le président Faure Gnassingbé du Togo, et Diomaye Faye du Sénégal sont désignés pour prendre langue avec leurs homologues du Mali, du Burkina et du Niger, qui viennent d’acter leur retrait de la Cédéao.
Objectif : les convaincre de ne pas aller jusqu’au bout de leur décision de retrait de la Communauté économique des états de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO).
C’est la principale décision ressortie du sommet de la CEDEAO tenu dimanche 7 juillet 2024 à Abuja, la capitale nigériane.
Ces trois pays regroupés sous l’Alliance des États du Sahel (AES) ont mis en place samedi leur confédération. Le sommet d’Abuja était placé sous la houlette du président nigérian Bola Tinibu, président en exercice de la CEDEAO dont le mandat expire le 09 juillet 2024.
Lors de la session du dimanche, le président togolais était représenté par le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey.
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