« Cinq jours après la disparition de Me Yawovi Agboyibo, nous saluons la mémoire de l’ancien premier ministre », a écrit jeudi sur sa page facebook, l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique au Togo. Décédé le 30 mai à Paris à l’âge de 76 ans, Agboyibo « n’ a jamais, depuis son entrée en politique,cessé de se battre pour les principes définissant la démocratie et le respect de la vie humaine », témoigne la représentation diplomatique, qui exprime toute sa sympathie à sa famille biologique, à la classe politique et aux togolais qui pleurent le « Bélier noir ».
Pionnier de la protection des droits de l’Homme et du multipartisme au Togo, « Agboyibo était le symbole du pragmatisme en politique, poursuit la note ». En 1997, il fait partie du programme Visiteurs Leaders Internationaux du Département d’état des États-Unis.
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Son intelligence et sa présence politiques ainsi que sa proximité avec les couches sociales défavorisées étaient remarquables.
« L’on retiendra qu’il a contribué à l’enracinement du barreau du Togo dont il fut l’un des bâtonniers. Il fut aux côtés du père de la nation, un des artisans de la création de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), en 1987, la première institution du genre en Afrique subsaharienne et en a été son premier président », souligne le gouvernement togolais dans un communiqué.
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