Jamais un sans deux. Après la deuxième édition l’an dernier, Lomé, la capitale togolaise accueille les 15 et 16 novembre plus de 1000 leaders de la finance industrielle pour la troisième édition de l’Africa Financial Industry Summit (AFIS).
Le ton des travaux de ce nouveau rendez-vous des acteurs du monde de la finance, de l’industrie et des innovateurs a été donné par le président togolais Faure Gnassingbé sur un ton d’optimisme.0
« Nous ouvrons un nouveau chapitre. Alors que l’AFIS 2022 faisait la part belle aux crises, l’édition 2023 se concentre sur les opportunités », a lancé Faure Essozimna Gnassingbé, le président togolais.
Devant les 1000 leaders d’opinion, innovateurs et des experts venus de toute la région, le dirigeant croit en la capacité du secteur privé africain et particulièrement togolais, qu’il a responsabilisé pour financer la moitié des projets inscrits dans la feuille de route 2020-2025.
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Pour Serge Pimenta, vice-président région Afrique de la Société financière internationale (SFI), branche de la Banque mondiale dédiée au secteur privé, l’AFIS 2023 de Lomé permettra de poser de nouvelles bases pour l’accroissement des financements dans un contexte mondial marqué par les effets persistants de la pandémie de COVID-19, les conflits en Europe et au Moyen- Orient, l’inflation galopante et l’impact croissant du changement climatique
« Nous devons tout mettre en œuvre pour favoriser une croissance économique durable, inclusive et verte en Afrique, a-t-il déclaré, tout en appelant le secteur financier à accompagner l’émergence d’une Afrique plus inclusive et plus connectée, d’assurer la sécurité alimentaire de la région, d’améliorer l’accès au logement et d’assurer la transition énergétique du continent-sur tous ces enjeux, des réponses concrètes et rapides sont attendues ».
Pour cet acte 3 de l’AFIS, les discussions sont centrées sur plusieurs thématiques comme l’état de l’industrie africaine, la mobilisation des investisseurs institutionnels nationaux, le « Mobile money : résister au choc du renchérissement des coûts et saisir les opportunités », la « Taxonomie verte ; l’entrée en jeu de l’Afrique », « prime de risque : comment alléger le fardeau de l’Afrique », la « gestion du risque de change, un remède à la crise de la dette africaine ? », la « femme dans la finance, remettre les cartes de la finance inclusive » notamment.
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