Le directeur général de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC), colonel Dokisime Gnama-Latta a mis sur pied des commissions chargées de proposer des protocoles sanitaires à appliquer sur la plateforme aéroportuaire de Lomé après la réouverture des frontières aériennes prévue d’ici fin juillet. L’objectif des autorités est de maintenir l’attractivité du Togo tout en évitant pour le pays d’être une destination ou un point de départ de la COVID 19.
Selon les recommandations de l’OACI pour la reprise des vols, le voyageur devrait présenter à son arrivée à l’aéroport, une déclaration de santé et subir un premier contrôle de température. L’enregistrement en ligne avant d’arriver à l’aéroport doit être privilégié, et les passages aux contrôles de sécurité doivent être repensés pour limiter les contacts physiques et les files d’attente.
Pour le directeur général de l’ANAC, tous les acteurs doivent apprendre à vivre avec le virus en suivant à la lettre les nouvelles procédures à déployer au niveau de chaque structure, dans le respect des recommandations de l’OACI, de celles du Règlement Sanitaire International (RSI) 2005 et du gouvernement togolais. « Les recommandations seront appliquées afin de ne pas exposer les voyageurs et le personnel de l’Aéroport à une quelconque contamination », insiste-t-il.
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Les premières mesures seront le port du masque ou d’un couvre-visage à l’intérieur du terminal, où une distance physique d’au moins un mètre doit être respectée, ainsi qu’à bord des appareils.
Une fois à l’intérieur de l’avion, les passagers doivent garder leur masque et se déplacer le moins possible pendant le vol, en évitant les files d’attente vers les toilettes pour ne pas risquer de contaminer les autres passagers.
Depuis le 20 mars, le gouvernement a interdit les vols commerciaux pour prévenir l’importation des cas dans le pays. Néanmoins, des vols spéciaux et des cargos sont autorisés à atterrir sur le tarmac de l’aéroport de Lomé.
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