
Depuis jeudi, le siège du Groupe Ecobank à Lomé abrite la deuxième conférence internationale sur les entreprises sociales et la responsabilité sociale des entreprises. Présent à l’ouverture, le Togolais, Olowo-N’djo Tchala, PDG de la société « Alaffia », une parfaite entreprise sociale au Togo et dans le monde, a encouragé les entrepreneurs togolais à « aller vers ce type d’entreprise » pour le bien de leur communauté. « Etre entrepreneur social n’est pas facile », a-t-il relativisé, mais « dès qu’on comprend l’exigence du marché on peut réussir », a-t-il souligné. Selon M. Tchala, « Le Togo est un carrefour et dispose de tous les atouts pour devenir une « zone des entreprises ayant des bruts sociaux». « A la fin, c’est ça qui va réduire la pauvreté », a-t-il lancé.
A ce jour, une cinquantaine d’entreprises évoluent au Togo sous ce statut mais lésé par la législation actuelle même si la dernière loi des finances a consacré la suppression de certains impôts. Voilà pourquoi, cette conférence proposera des lois en faveur des entreprises sociales au Togo.
Pour Eric Stromayer, ambassadeur des Etats-Unis au Togo, avec les défis qui se présentent en Afrique et au Togo, particulièrement, il y a nécessité d’avoir des emplois pour l’avenir. « C’est quelque chose que nous avons compris à l’ambassade après la réussite d’Alaffia et d’autres compagnies américaines, que l’entreprise sociale est l’une des réponses aux besoins du pays pour avoir une économie croissante et une réussite dans l’avenir pour les jeunes, qui sont l’avenir. Et s’ils n’ont pas d’emploi d’avenir, ça mène à la catastrophe pour tous et toutes », a-t-il déclaré.