Même non associés ou consultés lors de l’élaboration du PND, plan national de développement (2018-2019), les ingénieurs diplômés de l’ENSI de l’Université de Lomé et les techniciens supérieurs veulent apporter leur pierre à la mise en oeuvre du Plan. Du 31 mai au 1er juin à Lomé, l’Ordre national des ingénieurs du Togo (ONIT ) et l’Association des professionnels diplômés de l’Ecole nationale supérieure d’ingénieurs (APD-ENSI) ont organisé une rencontre de réflexion à l’intention des ingénieurs et techniciens supérieurs sur le Plan National du Développement (PND 2018-2022). La rencontre de deux jours a débouché sur six recommandations formulées à l’endroit du gouvernement.
La rencontre selon les organisateurs avait pour objectif de faire comprendre le PND et ses projets aux ingénieurs et techniciens supérieurs afin que ces derniers puissent déterminer leurs apports pour sa réalisation efficiente.
Grâce aux présentations par un cadre
du ministère de la Planification du Développement et de la coopération, les ingénieurs et techniciens supérieurs se sont appropriés les trois axes du Plan et les projets en perspectives. Ils ont été informés également sur les conditions d’élaboration du Plan, les projets à réaliser, leur faisabilité de même le mécanisme de suivi pour la réussite du PND.
Pour Marius Bagny, Secrétaire général du Comité de suivi de l’ONIT, le Plan national de développement est une opportunité exceptionnelle pour les ingénieurs et les techniciens supérieurs qui sont d’ailleurs des acteurs clés dans le développement du Togo.
« A l’heure où le PND est sur toutes les lèvres et revient dans presque tous les discours, ce serait incompréhensible que les ingénieurs et techniciens supérieurs, qui sont des acteurs par excellence, ne s’y intéressent pas. Cet atelier que nous bouclons a été riche en informations et en enseignement pour chacun de nous. Nous sortons d’ici éclairés sur le PND, sa vision, ses objectifs et sur chacun de ses projets », a-t-il indiqué.
Parlant des résolutions, il précise que, la première vise à reconnaître et féliciter le travail que les acteurs nationaux et internationaux ont fait pour que « nous puissions avoir un PND ». « Au-delà de cette résolution, nous nous sommes engagés en tant que corporation des ingénieurs et techniciens à apporter pour la réalisation efficiente du PND », a-t-il dit.
Il ajoute qu’à l’issue de cette rencontre, eux ingénieurs et techniciens supérieurs comprennent « encore plus qu’hier que le PND reste un cadre non figé, dans lequel doit s’exprimer nos compétences, savoir-faire et expertises tout en participant de toutes les manières à son financement, contribution ainsi et un tant soit peu au développement du Togo ».
« Nous avons encouragé le gouvernement, dans le cadre de certains projets qui seront mis en œuvre, à exiger des investisseurs qui viendraient de l’étranger, à s’associer avec les entreprises locales. C’est ce qui se fait ailleurs, de manière à ce qu’au sortir de la réalisation des divers projets du plan, des technologies puissent rester sur place. Nous aurons aussi à acquérir des compétences en s’associant à la réalisation des projets », affirme M. Bagny.
