
En tournée depuis samedi 11 janvier auprès des producteurs agricoles, Faure Gnassingbé a échangé lundi avec les cotonculteurs réunis à Atakpamé à 156 Km de Lomé.
Lors de son intervention, le président togolais a affiché son ambition pour le secteur : « Notre rêve, c’est de passer à l’étape supérieure, la transformation du coton en fils et des fils aux tissus et des tissus aux vêtements que nous portons. C’est le défi que nous devons relever aujourd’hui et que nous avons inscrit dans le Plan national de développement (PND) » -a-t-il lancé devant l’assistance.
200 000 tonnes d’ici 2022
Le Togo, petit producteur de l’or blanc prévoit porter sa production à 200 000 tonnes d’ici 2022. Pour la campagne 2019-2020, il est attendu 150.000 tonnes. Pour ce faire, les producteurs doivent être au centre de toute politique, c’est ce que Faure Gnassingbé a tenté de faire en encourageant ces derniers à redoubler d’effort pour « atteindre les 200.000 tonnes de coton à l’horizon 2022 ».
« Nous avons pu rencontrer les investisseurs qui sont dans le textile. Ils nous ont clairement dit qu’ils pourraient venir s’installer au Togo, mais la production est insuffisante. Je crois fermement que nous pourrons faire beaucoup plus si nous arrêtons de vendre la fibre de coton. Il faut que demain, nous puissions vendre des vêtements et des tissus », a-t-il laissé entendre.
« Cette fois-ci, nous ne vendrons pas seulement dans notre pays le Togo, mais en Europe et aux Etats-Unis. C’est possible parce que nous en avons les moyens. Le coton est de qualité, les cotonculteurs sont désireux de produire plus pour gagner plus. Nous l’Etat, nous sommes en train de convaincre les autres partenaires de continuer à s’impliquer dans ce secteur », a-t-il lancé.
Samedi, début de sa tournée, M. Gnassingbé était dans les préfectures de Vo et de Bas-Mono auprès des bénéficiaires du Mécanisme incitatif de finance agricole fondé sur le partage de risques (Mifa).