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Concours d’agrégation du CAMES : l’Université de Kara s’en sort avec 5 admis et Lomé, 0

L’université de Kara située à 420 km au nord de Lomé a réalisé une belle performance au 20ème concours d’agrégation en sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion du CAMES tenu du 4 au 17 novembre 2021 à Cotonou au Bénin. Sur 8 candidats présentés, 5 ont décroché le précieux sésame contre 0 sur 9 pour l’Université de Lomé soit un taux réussite de  29,41 %  pour le Togo.

C’est un résultat qui doit réjouir le président de l’Université de Kara, Professeur  Komla Sanda. Celui que les  étudiants surnomment affectueusement le « bulldozer » continue d’écrire de la plus belle manière l’histoire de ladite université dont il a la charge depuis 2016.

Conformément à sa politique d’assurance qualité mise en oeuvre,  l’Université de Kara promeut la recherche continue de l’excellence dans les différents domaines relevant de ses missions régaliennes notamment la formation, la recherche et les services à la communauté. Dans ce sens, les étudiants comme les enseignants sont continuellement exhortés à travailler durement  et à  porter haut le nom de l’université. C’est  ce que 5 enseignants de ladite Université viennent de faire en décrochant brillamment leur agrégation lors du 20ème concours tenu du 4 au 17 novembre 2021 à Cotonou au Bénin.

Il s’agit  dans la section  « droit public » de  Gbeou-Kpayile Nadjombé Gmagnido  qui figure parmi les 9 déclarés admis sur 33 candidats présentés par les différentes universités, de  Sénana Kodjovi Wuayi Sedo et Doman Gnoufougou dans la section « sciences de gestion »  puis de  Pilo Mikémina et Kwami Ossadzifo Wonyra dans la catégorie « sciences économiques »  dont sur 62 candidats, 26 ont été admis.

Lire aussi-CAMES Gabon 2018 : les universités de Lomé et Kara  préparent leurs candidats au Concours d’agrégation de Médecine

L’agrégation est un marathon, parsemé de multiples haies que sont la sous-admissibilité, l’admissibilité et enfin la si redoutée proclamation des résultats, après une fébrile attente.   Pour la  ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique du Bénin, , Éléonore Yayi Ladekan,  elle constitue « un mode exigeant de recrutement et de promotion des enseignants de l’enseignement supérieur, en sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion en ce qui nous concerne ici, et en sciences de la santé ».

Depuis sa création, le concours d’agrégation  permet de sélectionner les maîtres de conférences des Universités membres du CAMES, mais aussi et surtout des enseignants aguerris. 

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ATSYODOE Akou Yayra, stagiaire

 

 

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