Le campus universitaire de Lomé a servi de cadre, ce lundi, à l’ouverture officielle de l’École thématique de recherche résidentielle CNRS-Afrique HELIOS, placée sous le thème : « Socialisation des procédés de traitement et de valorisation des déchets, de l’eau et de la biomasse : choix, enjeux et opportunités ». Une initiative scientifique d’envergure internationale qui s’inscrit dans un contexte de pressante urgence environnementale, sanitaire et énergétique sur le continent.
Sous l’égide du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, M. Kanka-Malik Natchaba, la cérémonie a réuni une palette d’acteurs clés : l’ambassadeur de France au Togo, S.E.M. Augustin Favereau, le président de l’Université de Lomé, Pr. Adama Mawulé Kpodar, des représentants du CNRS de France, ainsi que des universitaires africains et européens partenaires.
Le Pr. Tomkouani Kodom, président du comité local d’organisation, a salué l’engagement conjoint du CNRS et de l’Université de Lomé, en insistant sur le caractère stratégique de cette formation dans des domaines scientifiques encore sous-développés en Afrique francophone, notamment l’électrochimie, la photocatalyse et la photo-électrocatalyse.
« Lomé, nouveau centre de gravité scientifique »
Le Pr. Adama Mawulé Kpodar, visiblement fier d’accueillir l’école HELIOS, a qualifié l’événement de « tremplin pour la recherche et l’innovation », destiné à renforcer les compétences des étudiants en master, doctorants et enseignants-chercheurs venus du Togo, du Bénin, de la Côte d’Ivoire, du Gabon et du Sénégal. « L’Université de Lomé s’honore d’être le point d’ancrage d’une initiative d’une telle ampleur scientifique », a-t-il déclaré.
L’ambassadeur de France au Togo, S.E.M. Augustin Favereau, a quant à lui souligné la dimension politique et stratégique de cette école thématique. « Ce projet ambitieux mais réaliste est une réponse directe aux défis sanitaires, énergétiques et sociaux de nos sociétés. Ce n’est pas un hasard si cette école a lieu à Lomé. C’est une reconnaissance du rôle régional croissant de l’Université de Lomé », a-t-il affirmé.
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