
Le président du conseil, Faure Gnassingbé a procédé ce mercredi à la formation du premier gouvernement de la cinquième République. Parmi les nouvelles figures qui rejoignent l’équipe gouvernementale, la nomination de Mama OMOROU au poste de Ministre de l’Éducation nationale attire particulièrement l’attention. Ingénieur de conception en génie civil et expert reconnu dans le domaine du BTP et des sciences appliquées, il incarne une génération de technocrates engagés pour la transformation du système éducatif.
Un profil technique pour un ministère stratégique
Avec près de 25 ans d’expérience dans le secteur du Bâtiment et des Travaux Publics, Mama OMOROU s’est imposé comme une référence dans les Systèmes d’Information Géographique (SIG) et l’économie des transports. Consultant international, il a accompagné plusieurs institutions publiques, parapubliques et privées en Afrique de l’Ouest, en Afrique du Nord et en Asie.
Sa nomination à la tête du ministère de l’Éducation nationale est perçue comme un choix stratégique, visant à moderniser la gouvernance du secteur éducatif et à renforcer le lien entre formation, innovation et développement.
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Un bâtisseur devenu artisan du savoir
PDG du Groupe ILO, un conglomérat actif dans le BTP, l’immobilier, la manufacture et les services financiers, M. OMOROU a su démontrer ses capacités de leadership et de vision à long terme. Son sens de la planification et de la rigueur technique pourraient servir de levier pour redynamiser le système éducatif national, souvent confronté à des défis d’infrastructures, de qualité et de financement.
SIGMA, la passion de la jeunesse scientifique
Fondateur du Groupe Scientifique SIGMA, Mama OMOROU s’est aussi fait connaître pour son engagement en faveur de l’excellence scientifique africaine. À travers SIGMA, il œuvre à la formation et à l’encadrement des jeunes chercheurs, tout en encourageant la recherche appliquée et la valorisation de la science africaine.
Cette expérience dans le domaine de la formation et de la promotion du savoir devrait constituer un atout majeur pour la réforme du système éducatif, à un moment où le pays ambitionne d’aligner ses politiques d’enseignement sur les standards internationaux.
Des défis à relever
Le nouveau ministre hérite d’un portefeuille à forts enjeux :
améliorer la qualité de l’enseignement à tous les niveaux,
promouvoir la formation technique et professionnelle,
renforcer l’usage du numérique éducatif,
et soutenir la recherche scientifique comme pilier du développement.
Les observateurs estiment que son profil d’ingénieur, conjugué à son expérience de terrain et à sa vision panafricaine, pourraient insuffler un nouveau souffle au ministère.
Une nomination saluée
Dans les milieux universitaires et scientifiques, cette nomination est largement saluée. “C’est un signal fort : le gouvernement fait confiance à des profils techniques capables d’apporter des solutions concrètes”, confie un enseignant-chercheur joint par 24heureinfo.com.