La grève des enseignants-chercheurs et du personnel administratif et technique de l’Université de Lomé (UL) n’a pas pu démarrer jeudi 23 février 2024. Déclarée illégale par le président Adama kpodar, qui a brandi des menaces de sanctions, les enseignants ont plutôt tenu un nouveau sit-in au cours duquel ils ont exigé la démission du ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Prof Majesté Ihou Wateba.
« Notre ministre nous a clairement signifié que si nous ne sommes pas contents, d’aller voir le président de la République. Or, c’est lui notre ministre de tutelle. S’il n’est pas capable de défendre nos droits, pourquoi est-il alors à ce poste ? Nos collègues ont demandé donc qu’il dégage », a déclaré Prof Mohou Mensanh, de la Faculté des Sciences et du Département de Physique.
Lire aussi-Université de Lomé : le président Adama Kpodar menace de sanctions les enseignants grévistes
Il annonce que d’autres actions d’envergure seront menées dans les prochains jours jusqu’à la satisfaction totale de leurs revendications. Parmi ces revendications figurent, le reliquat des accords de 2011 soit 10 mois d’arriérés), le paiement du solde des 5 et 10 % de salaire offerts par le chef de l’Etat en 2020 et 2022 aux enseignants et au personnel administratif et technique des Universités publique du Togo (UPT) en guise d’atténuation de la cherté de la vie.
Avec togoenlive