Le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche Koffi Akpagana, a présidé lundi à Lomé la rencontre de validation interne de la politique nationale de la recherche. La séance à laquelle ont pris part des enseignants chercheurs et experts vise à consolider la version provisoire de la politique nationale élaborée depuis quelques mois de manière inclusive.
Pour le ministre, c’est le couronnement d’un long processus laborieux, conduit avec courage et détermination, « afin de doter le pays d’un cadre de référence et d’un outil d’orientation » des activités de recherche en science et technologie ».
« Le savoir est le principal levier du développement des nations. Qui plus est, investir dans la recherche et l’innovation me semble un pari sûr pour l’avenir de nos nations en voie de développement », a expliqué le ministre. La future politique prend en compte les priorités du pays déclinées dans le Plan national de développement. Volontariste, et combinant l’effort de financement et la conception stratégique, elle viendra combler le vide dans l’enseignement supérieur.
« La politique nationale centrée sur l’excellence et le bien commun, est le reflet de toute l’importance que revêt la recherche pour le gouvernement qui ne ménage aucun effort pour encourager la création de nouvelles institutions de recherche et faciliter l’intégration de nos universités et de nos centres de recherche aux réseaux nationaux, continentaux et mondiaux » a ensuite déclaré le ministre.
Après cette étape plus technique, le document sera soumis à une validation nationale avant toute mise en oeuvre.