
Après le ministre de la fonction publique, Gilbert Bawara lors d’une émission matinale, c’est le tour du ministre de tutelle, Dodzi Kokoroko de prévenir les enseignants sur le caractère illégal de la grève lancée par la Fédération des Syndicats de l’Education Nationale (FESEN). Pour lui, le mouvement des 3 et 4 novembre « viole les dispositions de l’article 324 du Code du travail et à ce titre ne saurait tenir ».
« Je rappelle à la diligente attention des acteurs du système éducatif en général, et des enseignants des établissements scolaires du public en particulier, que les débrayages lancés par la FESEN ne respectent nullement les dispositions en vigueur relatives au droit de grève, notamment l’article 324 du code de travail », souligne le ministre dans une note de service.
De ce fait invite-t-il les enseignants à rester sereins et à ne pas céder à aucune manipulation syndicale, puis les chefs d’établissement à être réguliers à leur poste respectif et à dresser rigoureusement la liste des enseignements qui auraient participé à cette grève illicite. « Tout manquement de leur part serait sévèrement sanctionné », a indiqué Kokoroko.
« Il est impossible d’avoir une grève régulière les 3 et 4 novembre 2021. L’article 324 du code du travail donne 2 conditions indispensables et essentielles qu’il faut respecter. La première, c’est des négociations préalables qui doivent déboucher sur un procès-verbal de négociation consacrant soit un accord total ou partiel ou un désaccord. Cette condition, personne ne peut en être dispensée. 2ème condition, c’est un préavis de 10 jours ouvrés », a lancé Gilbert Bawara sur Victoire FM cité par globalActu, affirmant que la conséquence d’une grève irrégulière sera la prise de dispositions « exigeantes » et « fortes » à l’encontre des enseignants grévistes.
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