
Le ministre des enseignements primaire, secondaire et technique, professeur Dodzi Kokoroko a dénoncé lundi 23 août une « pratique d’escroquerie » des promoteurs et directeurs d’écoles privées qui perçoivent de l’argent avant de remettre les relevés de notes aux élèves. Il invite les établissements à rembourser aux victimes les frais déjà perçus.
« Il m’est revenu que des promoteurs et directeurs d’établissements privés laïcs et confessionnels exigent des parents d’élèves, le paiement d’une somme (d’un montant allant de 500 à 2 000 francs CFA) pour le retrait des relevés, notes et attestations de scolarité », relate le ministre dans un communiqué, affirmant qu’une « telle exigence qui frise l’escroquerie, ne saurait être justifiée du moment où l’Etat togolais a, non seulement rendu gratuite l’inscription aux différents examens officiels, mais aussi mis gracieusement les relevés de notes à la disposition des établissements pour distribution aux élèves candidats. »
De fait, appelle-t-il les établissement à rembourser les frais déjà perçus et à arrêter la pratique illégale. Aussi, demande-t-il aux directeurs régionaux et aux chefs d’inspection de « veiller à l’application stricte de cette note et à recueillir les éventuelles plaintes des parents d’élèves qui subiraient des pressions de la part de ces écoles que ce soit lié au paiement des frais de relevés de notes ou d’attestations de classe »
« Tout contrevenant à cette note s’expose à la rigueur des sanctions en vigueur », prévient professeur Dodzi Kokoroko.
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