L’engagement au Togo pour un avenir radieux à travers l’éducation est concret depuis des années. Le système éducatif national est en pleine mutation, il est essentiellement marqué par des réformes et des initiatives dont le but est de renforcer l’accès et la qualité de l’éducation. Parmi les objectifs prioritaires du gouvernement, figure l’amélioration du taux d’achèvement scolaire.
C’est le taux, s’il faut le définir, qui mesure le pourcentage d’élèves qui arrivent à terminer avec succès un cycle scolaire. Il s’agit donc d’un indicateur clé du domaine.
Pour les pouvoirs publics, le fait de garantir que chaque enfant puisse achever son parcours scolaire est non seulement une question de droit à l’éducation, mais aussi un enjeu crucial pour l’émergence du pays. Surtout, sachant à quel point le Togo veut se développer.
La scolarisation des élèves est au beau fixe, avec un taux d’achèvement au secondaire qui est passé de 51,7 % en 2020 à 61,4 % en 2024.
À l’école primaire, le taux se rapproche des 100 %. De 87 % en 2020, il est monté à 94,6 % en 2024 au primaire, avec aussi une forte proportion des filles scolarisées qui achèvent le parcours grâce à la politique nationale de la promotion de la jeune fille.
Les investissements produisent des résultats
Dans le secteur de l’éducation, les actions engagées consomment beaucoup d’argent, mais pour l’État, le jeu en vaut la chandelle, s’est-il convaincu. Par exemple, on dénote une hausse du budget alloué à l’éducation (+52 % depuis 2020).
Les mesures qui produisent vraiment des effets sont par exemple l’instauration de la gratuité des frais d’inscription aux examens scolaires, l’exonération des frais de scolarité dans toutes les écoles publiques du territoire. En effet, au primaire, l’école est gratuite depuis 2008. La mesure a été étendue au secondaire il y a quelques années.
Recrutement d’enseignants et construction de salles
Pour bien couvrir les élèves et leur inculquer le savoir, un recrutement continuel est fait. Plus de 11 300 enseignants ont ainsi été recrutés. La conséquence directe est l’engendrement d’une baisse de la proportion d’enseignants volontaires dans le système.
Cette proportion est passée de 41,6 % en 2022 à 7,9 % dans l’année 2024.
En ce qui concerne les infrastructures d’accueil, sur la même période, plus de 4 600 salles de classe ont été construites ou réhabilitées.
Des programmes comme celui de l’alimentation scolaire et de la fourniture des soins s’exécutent dans les établissements au profit des élèves.
Les cantines scolaires fournissent des repas à plus de 2 millions d’élèves des écoles primaires et préscolaires publiques, tandis que le programme d’assurance santé, dénommé School Assur, couvre 900 000 apprenants sur le territoire.
Le gouvernement n’a pas l’intention de s’arrêter en si bon chemin.
Il s’active pour renforcer, à partir de cette année et des suivantes, ses investissements dans l’éducation, notamment par la digitalisation des programmes d’enseignement, l’introduction de nouvelles technologies en classe, l’amélioration de l’accès à l’éducation pour les enfants en situation de handicap…
