
Dans deux correspondances adressées aux ministres de la fonction publique et des enseignements primaire et secondaire en date du 6 avril et 25 mai, le bureau de l’Association nationale des enseignants volontaires du Togo (ANEVOTO) plaide pour une assistance sociale urgente du chef de l’Etat, Faure Gnassingbé en cette période de crise sanitaire. Pour Sondou Florent, président du bureau « la situation des enseignants volontaires se dégrade » au fil des jours.
« Depuis la fermeture des écoles publiques et privées pour cause de Covid-19, les enseignants volontaires de l’enseignement général qui n’ont ni salaire, ni couverture maladie mais qui jouent un rôle prépondérant dans le système éducatif de notre pays voient leurs conditions de vie se dégrader de jour en jour », indique Sondou Florent à 24heureinfo, qui dénonce une passivité dans la réalisation des promesses faites par certains membres du gouvernement.
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La vie des enseignants volontaires dans le pays est très difficile. Payés en deçà du salaire minimum (35000), entre 10 et 25 000 F Cfa et rarement respecté mensuellement, les enseignants volontaires croupissent sous l’effet de la misère et de la tristesse alors même que l’avenir des élèves dépend d’eux. Et pour ces pauvres enfants togolais, l’Etat doit réagir.