Au Togo, le gouvernement a décidé de mettre fin à l’anarchie observée dans la création des centres d’examen, des centres de correction et d’épreuves orales dans l’enseignement général. De nouvelles conditions ont été fixées lundi 5 février 2024, par Prof Dodzi Komla Kokoroko, ministre des Enseignements primaire, secondaire et technique.
Ainsi, le centre d’examen scolaire est un établissement scolaire public ou privé, retenu conformément aux critères fondamentaux d’accessibilité, d’équité, de sécurité, de capacité d’accueil et des conditions de travail. A cet effet, sa création doit respecter des critères spécifiques.
” Ces critères sont liés notamment : au nombre total de candidats pouvant être inscrit dans un établissement scolaire à un seul groupe pédagogique faisant office de centre d’examen, ne peut excéder 250 candidats. Ce nombre ne peut excéder 500 candidats lorsque l’établissement scolaire faisant office de centre d’examen comprend deux groupes scolaires ; à la capacité pour un établissement scolaire d’accueillir au moins 100 candidats sous réserve d’être en conformité avec les principes énoncés à l’article 4 de l’arrêté ” précise l’arrêté.
Pour les candidats du BEPC et BAC 1, la distance à parcourir par le candidat le plus éloigné du centre d’examen ne peut lui excéder huit (8) kilomètres. Et doit être procédé à la délocalisation du centre d’examen lorsque des obstacles naturels tels que les cours d’eau, les reliefs escarpés ou des contraintes physiques telles que les inondations, la dégradation des voies d’accès rendent difficile l’accès audit centre.
Cependant un centre peut être créé si l’établissement scolaire devant servir d’annexe est situé à proximité du centre d’examen principal, si le nombre de candidats à installer est trop faible pour que soit créé un nouveau centre d’examen ou si les contraintes telles que la distance, les obstacles naturels, rendent difficile la création d’un nouveau centre d’examen.
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