La Gendarmerie du Togo a annoncé mercredi 23 juin, l’interpellation d’une bande internationale de braqueurs auteurs d’une série de braquages à Lomé et ses banlieues dont celui intervenu en 2014 à l’aéroport de Lomé.
Selon la chronologie des évènements, c’est suite au braquage commis à Sanguéra le 16 avril 2021 que la Gendarmerie Nationale a, sur renseignement, démantelé un réseau de braqueurs le 12 juin dernier. Les enquêteurs ont monté une opération qui a conduit à l’interpellation de six individus dont une femme dans le village de Mome-Hagou dans la préfecture de Vo et d’un autre à Lomé, soit deux béninois, un nigérian et quatre togolais.
Après investigations, trois d’entre eux reconnus non assimilés à la bande ont été libérés sur les instructions de la hiérarchie. En revanche, « l’enquête a permis d’identifier les nommés G. Antoine et E. Emmanuel, de nationalité béninoise et nigériane, tous repris de justice, comme étant membres du réseau international de braqueurs basé au Bénin », explique une note de la Gendarmerie Togolaise qui cite aussi A. André, S. Bobo tous de nationalité béninoise et F. Adjé, de nationalité togolaise.
Aussi, l’enquête a déterminé que ces quatre individus sont auteurs de plusieurs braquages commis à Togblékopé le 22 février 2021et de celui perpétré à Sanguéra le 16 avril 2021 qu’ils ont d’ailleurs reconnus.
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Le 22 février 2021 aux environs de 19 heures, ces individus ont braqué un cambiste (monnayeur), dès son arrivée devant son domicile à Togblécopé et ont emporté sa moto de marque Haojue immatriculée TG 0926 CX, son téléphone portable de marque INFINIX et une somme de soixante-dix mille (70 000) FCFA.
Le 16 avril 2021 vers 18 heures, ils ont commis un autre braquage à la quincaillerie dénommée « Amen Petit à Petit » à Sanguéra. Là, ils ont emporté une somme de quatre millions deux cent mille (4 200 000) FCFA et deux téléphones portables. C’est après ce braquage que la Gendarmerie Nationale a pu les interpeller le 12 juin 2021 à Mome-Hagou.
Les perquisitions opérées ont permis de découvrir, un pistolet mitrailleur type UZI n°46044 avec un chargeur garni de cinq cartouches de 9 mm, une Kalachnikov n°3771197 dont la crosse est coupée, un chargeur de 30 cartouches garni de quatorze cartouches de 7,62 mm, une machette, un marteau, ainsi que plusieurs amulettes et talismans.
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Les nommés G. Antoine et E. Emmanuel alias déclarent qu’ils ont dérobé ces armes de guerre au grand réseau de braqueurs auquel ils appartenaient, basé à Cotonou et commandé par le nommé V. Anani.
Les présumés G.Antoine, A. André, E. Emmanuel et F. Adjé sont toujours dans les mains du Service Central de Recherches et d’Investigations Criminelles (SCRIC) de la Gendarmerie.
Quant au nommé S. Bobo et aux autres membres du grand réseau résidant au Bénin, ils font vivement l’objet de recherches.
Par ailleurs, l’identification des armes et munitions saisies à l’Etablissement Munitions Armement Optique (EMAO) a permis de découvrir qu’elles ont déjà servi dans le braquage du Consul du Liban au Bénin et celui de l’aéroport International Gnassingbé Eyadema de Lomé en 2014, celui de Naboulgou dans la préfecture de la Keran et celui de Gando dans l’Oti…
La Gendarmerie Nationale qui poursuit les investigations invite la population à plus de prudence et de vigilance.
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