
Plusieurs milliers de personnes ont manifesté vendredi dans le pays en soutien au régime militaire, appelant à l’adoption d’une nouvelle Constitution.
« Il faut qu’on assure la sécurité »
« Les textes actuels ne nous permettent pas de pouvoir évoluer sereinement », a répondu Ibrahim Traoré aux journalistes à propos d’un éventuel changement de la loi fondamentale burkinabè. « On va toucher à un volet » et faire une « modification partielle » de la Constitution, a-t-il ajouté, déplorant un texte qui reflète, selon lui, « l’avis d’une poignée de personnes éclairées », au détriment d’une « masse populaire ».
Interrogé sur la tentative de coup d’Etat dévoilée mercredi par le gouvernement, avant l’arrestation de quatre officiers – deux autres sont en fuite –, Ibrahim Traoré a évoqué « des individus manipulés », affirmant qu’il n’y avait « pas de malaise » dans l’armée.
Si les élections ne constituent pas « une priorité », Ibrahim Traoré a néanmoins ajouté que « notre pari tient toujours » pour organiser un scrutin, sans préciser de date. « Il faut qu’on assure la sécurité » et « les gens pourront circuler librement, aller où ils veulent faire leur campagne et là, permettre à tous les Burkinabè de choisir leur président », a-t-il promis.
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Avec AFP