Deux semaines après le retrait du Burkina Faso de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le Premier ministre, Me Appolinaire Kyelem de Tambèla, a rencontré le secteur privé lundi 12 février pour apaiser les inquiétudes et réaffirmer la volonté du gouvernement de poursuivre son développement économique.
« Le retrait de la CEDEAO va nous permettre de nous réorganiser en fonction de nos intérêts et de signer des accords bilatéraux avec ceux qui le voudront, dans divers domaines en fonction des intérêts réciproques. Et de manière indépendante sans l’immixtion d’une quelconque puissance que ce soit », a déclaré le Premier ministre.
Me Kyelem de Tambèla a également souligné que le retrait du Burkina Faso n’est dirigé contre personne et vise uniquement à assumer la souveraineté du pays et à assurer la sécurité et la prospérité de ses populations.
« Rien n’empêche donc, de renouveler ou d’adapter en cas de besoin nos relations avec chaque Etat membre de la CEDEAO. Mais plus jamais, personne ne pourra encore (…) nous imposer ou nous faire subir quoi que ce soit. » a-t-il martelé.
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Le Premier ministre a conclu son discours en assurant le secteur privé que le gouvernement est déterminé à créer un environnement favorable aux affaires et à encourager la croissance économique. « Notre retrait de la CEDEAO n’est pas une fin en soi, mais plutôt un nouveau départ pour le Burkina Faso. »** a-t-il déclaré.