
Evgueni Prigojine est entré en Russie avec pour objectif de renverser le commandement militaire russe. Un « coup de poignard dans le dos », pour Vladimir Poutine, qui cherche à s’assurer du soutien de ses homologues biélorusse, tchétchène ou encore turc.
« Nous détruirons tout ce qui sera mis sur notre route », a affirmé Evguéni Prigojine dans un message audio sur Telegram, ce qui laisse à penser qu’il pourrait tenter de prendre le contrôle d’autres grandes villes russes.
En réaction , le parquet général russe a ouvert une enquête pour « mutinerie armée » contre Wagner. Les autorités disent avoir renforcé les mesures de sécurité à Moscou où le « régime d’opération antiterroriste » vient d’être instauré. Le FSB (forces de sécurité) a lui exhorté les combattants de Wagner à arrêter leur chef.
En écho, l’influent général russe, Sergueï Sourovikine, a lancé un appel aux combattants de Wagner à cesser leur mutinerie. « Je (vous) demande de vous arrêter (…) avant qu’il ne soit trop tard, il faut obéir à la volonté et à l’ordre du président élu de la Russie », a-t-il dit dans une vidéo sur Telegram
Dans la riposte, des hélicoptères de l’armée russe ont ouvert le feu samedi après-midi sur un convoi de mercenaires du Groupe Wagner qui se trouvait à mi-chemin entre Rostov et Moscou, rapporte l’agence de presse Reuters, citant un journaliste sur place.