« Il faut les tabasser ! Sans hésiter. Sur le terrain et en dehors s’il le faut ! » Interviewé dans le podcast de l’ancien joueur emblématique de la Seleçao, Romario, Raphinha avait eu des mots très durs à l’approche du choc au sommet entre l’Argentine et le Brésil. « En Argentine, il faut vraiment frapper, faire mal. Ce sont des connards. Je vais marquer ! Qu’ils aillent se faire foutre », avait-il encore lâché. De quoi mettre de l’huile sur le feu et sans doute donner, s’il en était besoin, un surplus de motivation aux Argentins.
Alors que l’Argentine était assurée, avant même le coup d’envoi, de sa qualification pour la prochaine Coupe du monde, conséquence du match nul entre l’Uruguay et la Bolivie, les champions du monde ont mis un point d’honneur à « tabasser » son meilleur ennemi. Au terme d’un match dominé de bout en bout, l’Albiceleste l’a en effet emporté 4-1.
En l’absence de Lionel Messi, Lionel Scaloni avait en effet choisi de densifier son milieu de terrain puisque Rodrigo De Paul, Leandro Paredes, Alexis MacAllister, Enzo Fernandez et Thiago Almada étaient alignés derrière Julian Alvarez. Pourtant, quatre minutes allaient suffire aux Argentins pour ouvrir le score et donner le ton de la soirée. Servi par son coéquipier lyonnais Nicolas Tagliafico, le Lyonnais Thiago Almada servait dans la surface Julian Alvarez, qui se jouait de Murillo et Guilherme Arana pour marquer.
