Un tournant dans le conflit ? Jeudi, Israël a annoncé que le chef du Hamas Yahya Sinouar, considéré comme l’architecte du 7-Octobre, avait été tué lors d’une opération à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza. Pour le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, cette mort marque « le début de la fin » de la guerre, mais « ceci ne veut pas dire la fin de la guerre », a-t-il jugé.
C’est « une étape importante » dans le déclin du Hamas, a-t-il déclaré plus tôt dans la soirée. « Le Mal a pris un coup sévère mais la tâche qui nous attend n’est pas encore terminée », a ajouté le Premier ministre. Le chef d’état-major de l’armée, le général Herzi Halevi, a affirmé de son côté que la guerre « ne s’arrêterait pas » avant la capture de tous les auteurs du 7-Octobre et le retour de « tous les otages » retenus à Gaza.
Après l’annonce de la mort de Yahya Sinouar, le président américain Joe Biden a salué une « bonne journée pour Israël, les États-Unis et le monde ». Il a dit avoir téléphoné à Benyamin Netanyahou pour le féliciter de la mort du chef du Hamas, ajoutant qu’il « espérait » parvenir à un cessez-le-feu à Gaza. Kamala Harris, candidate démocrate à la Maison Blanche, a aussi estimé que sa mort offrait « l’occasion » de « mettre fin » à la guerre à Gaza.
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Pour l’Iran, « l’esprit de résistance » renforcé
Pour sa part, le président français, Emmanuel Macron, a déclaré devant la presse que la mort du chef du Hamas représentait une « occasion » à saisir pour mettre fin aux opérations militaires. C’est un « tournant » de la guerre, a-t-il encore écrit sur X plus tard dans la nuit.