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La France, l’Italie, pologne, … apportent leur soutien à Zelensky après l’altercation avec Trump

Une quinzaine de dirigeants européens doivent par ailleurs se retrouver lors d’un sommet dimanche à Londres, auquel devrait participer le président ukrainien, pour « faire avancer » leurs actions concernant l’Ukraine et la sécurité. La cheffe de la diplomatie de l’UE Kaja Kallas a d’ores et déjà estimé que « le monde libre a besoin d’un nouveau leader ».

Voici les principales réactions:

UNION EUROPÉENNE: « Jamais seul »

L’Union européenne a assuré le président Zelensky de son soutien indéfectible en lui disant: « Vous ne serez jamais seul. »

« Soyez forts, soyez courageux, n’ayez pas peur », ont écrit les présidents de la Commission européenne Ursula von der Leyen et du Conseil Antonio Costa, disant à M. Zelensky: « Nous continuerons à travailler avec vous pour une paix juste et durable. »

« Aujourd’hui, il est devenu clair que le monde libre a besoin d’un nouveau leader. C’est à nous, Européens, de relever ce défi », a exhorté de son côté la cheffe de la diplomatie de l’UE Kaja Kallas.

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RUSSIE: « Historique » et « retenue » de Trump

« Historique », a réagi Kirill Dmitriev, le patron du Fonds russe d’investissement direct et un des négociateurs russes dans les pourparlers russo-américains qui se sont tenus le 18 février en Arabie saoudite.

LAISSER UN AVIS

La porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova a estimé que le président américain avait fait preuve de « retenue » face à « l’ordure » Zelensky. La porte-parole a accusé le président ukrainien d’être « désagréable avec tout le monde ». « Il mord la main qui l’a nourri », a-t-elle encore raillé.

« Pour la première fois, Trump a dit la vérité en face au clown cocaïné », a pour sa part affirmé l’ex-président Dmitri Medvedev, actuel numéro deux du Conseil de sécurité russe, faisant référence à M. Zelensky. « Le porc insolent a finalement reçu une bonne correction dans le Bureau ovale », a-t-il poursuivi.

FRANCE: « Agresseur » russe

« Il y a un agresseur qui est la Russie, il y a un peuple agressé qui est l’Ukraine », a déclaré le président français Emmanuel Macron.

Le président français, à la tête d’une des deux puissances nucléaires en Europe avec le Royaume-Uni, s’est dit prêt à « ouvrir la discussion » sur la dissuasion nucléaire européenne, après une demande en ce sens du futur chancelier allemand Friedrich Merz.

« Si les collègues veulent avancer vers une plus grande autonomie et des capacités de dissuasion, alors nous devrons ouvrir cette discussion très profondément stratégique. Elle a des composantes très sensibles et très confidentielles mais je suis disponible pour que cette discussion s’ouvre », a-t-il ajouté.

ROYAUME-UNI: « Soutien indéfectible » et discussions

Le Premier ministre britannique Keir Starmer a fait savoir qu’il s’était entretenu avec MM. Trump et Zelensky. « Il garde un soutien indéfectible à l’Ukraine et fait tout ce qu’il peut pour trouver la voie vers une paix durable fondée sur la souveraineté et la sécurité de l’Ukraine », a indiqué une porte-parole.

Il « se réjouit d’accueillir dimanche des dirigeants internationaux, dont le président Zelensky », au sommet consacré à la guerre en Ukraine qu’il va organiser à Londres, a-t-elle ajouté.

ALLEMAGNE: « Ne jamais confondre agresseur et victime »

Joute verbale entre le président américain Donald Trump (d) et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky dans le Bureau ovale de la Maison Blanche, le 28 février 2025 à Washington
Joute verbale entre le président américain Donald Trump (d) et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky dans le Bureau ovale de la Maison Blanche, le 28 février 2025 à Washington © SAUL LOEB / AFP

« Cher Volodymyr Zelensky, nous soutenons l’Ukraine dans les bons comme dans les moments difficiles », a écrit le futur chancelier allemand Friedrich Merz. « Nous ne devons jamais confondre l’agresseur et la victime dans cette terrible guerre », a-t-il insisté.

« Personne ne souhaite plus la paix que les citoyens et citoyennes d’Ukraine! », a réagi le chancelier sortant Olaf Scholz. « C’est pourquoi nous cherchons ensemble la voie vers une paix durable et juste. L’Ukraine peut compter sur l’Allemagne et sur l’Europe ».

ITALIE: un « sommet » pour « parler franchement »

La cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni a appelé à la convocation « sans délai » d’un « sommet » entre les États-Unis, l’Europe et leurs alliés sur l’Ukraine « pour parler franchement de la façon dont nous entendons affronter les grands défis d’aujourd’hui, en commençant par l’Ukraine, qu’ensemble nous avons défendue ces dernières années ».

POLOGNE: les Ukrainiens « pas seuls »

Le Premier ministre polonais Donald Tusk a assuré le président ukrainien et ses compatriotes qu’ils n’étaient « pas seuls ». « Chers @ZelenskyyUa, chers amis ukrainiens, vous n’êtes pas seuls », a écrit Donald Tusk.

ESPAGNE: « Avec » l’Ukraine

« Ukraine, l’Espagne est avec toi », a déclaré le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez.

Le dirigeant socialiste espagnol, qui a toujours activement soutenu l’Ukraine depuis l’invasion de ce pays par la Russie il y a trois ans, a promis lundi de débloquer cette année un nouveau plan de soutien militaire à Kiev, d’un montant d’un milliard d’euros.

– SUISSE: « engagée pour la paix »

« La Suisse reste fermement engagée en faveur d’une paix juste et durable, tout en condamnant l’agression de la Russie contre un État souverain. » (Karin Keller-Sutter, présidente de la Confédération helvétique, sur X)

PAYS-BAS: soutien « intact »

« Le soutien des Pays-Bas à l’Ukraine reste intact. Surtout maintenant », a déclaré le Premier ministre Dick Schoof. « Nous voulons une paix durable et la fin de la guerre d’agression que la Russie a déclenchée. »

HONGRIE: « Merci » Trump!

Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a remercié vendredi Donald Trump pour avoir « défendu courageusement la paix », après sa vive altercation avec Volodymyr Zelensky.

« Les hommes forts font la paix, les hommes faibles font la guerre. Aujourd’hui le président Donald Trump a défendu courageusement la paix. Même si c’est dur à digérer pour beaucoup. Merci, M. le président! », a écrit M. Orban.

UKRAINE: « Paix sans garanties » impossible

« La paix sans garanties n’est pas possible », a martelé le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal. « Le président Zelensky a raison (…) Un cessez-le-feu sans garanties est la voie vers l’occupation russe de tout le continent européen », a ajouté M. Chmygal.

CANADA, AUSTRALIE, IRLANDE…

D’autres pays occidentaux ont fait part de leur soutien à Kiev, le Canada soulignant que l’Ukraine se battait pour sa liberté mais aussi pour « la nôtre ».

L’Australie et la Nouvelle-Zélande, proches alliés de Washington, ont fait part de leur solidarité avec l’Ukraine.

Le Premier ministre australien Anthony Albanese a affirmé que son pays « se tiendra aux côtés de l’Ukraine » aussi longtemps que nécessaire et dénoncé les « visées impérialistes » de Vladimir Poutine.

La Nouvelle-Zélande restera « inébranlable dans son soutien à l’Ukraine », pour défendre une « nation fière, démocratique et souveraine mais aussi le droit international », a souligné le Premier ministre néo-zélandais, Christopher Luxon.

Le Danemark s’est dit « fier d’être aux côtés de l’Ukraine et du peuple ukrainien, tandis que l’Irlande, par la voix de son Premier ministre Micheal Martin a souligné que « l’Ukraine méritait une paix durable et juste » dans l' »intérêt de tous ».

« Une Suède unie est derrière nos amis en Ukraine », a également écrit le Premier ministre suédois Ulf Kristersson. « Slava Ukraini! » (« Gloire à l’Ukraine! »).

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