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Mondial des clubs : Chelsea dompte le PSG et s’offre un sacre historique

  Le Paris Saint-Germain a connu sa plus lourde défaite de la saison ce dimanche, s’inclinant 3-0 face à Chelsea en finale de la Coupe du monde des clubs. Une correction infligée par un Chelsea méthodique et inspiré, dirigé par un Enzo Maresca fin tacticien.

Malgré un parcours maîtrisé jusqu’en finale, avec notamment des victoires convaincantes face au Bayern Munich et au Real Madrid, les Parisiens ont été méconnaissables contre les Blues, qui remportent pour la première fois ce trophée planétaire dans sa nouvelle formule.

Maresca s’inspire de Luis Enrique… pour le battre

À la tête de Chelsea depuis moins d’un an, l’Italien Enzo Maresca a su construire un plan parfaitement huilé, en s’inspirant des principes de jeu de son adversaire. « Luis Enrique est une référence », déclarait-il en amont du match. Sur le terrain, c’est pourtant sa propre vision qui s’est imposée.

Dès les premières minutes, Chelsea met la pression. Un pressing haut, des lignes resserrées, et une surveillance individuelle stricte sur les créateurs parisiens – notamment Désiré Doué, muselé par Marc Cucurella. Résultat : relance paralysée et pertes de balle dangereuses côté parisien.

Une faille exploitée côté Mendes

L’animation offensive londonienne s’est appuyée sur une faille récurrente : le couloir gauche parisien. Profitant des montées de Nuno Mendes, les Blues ont multiplié les attaques dans son dos. Cole Palmer, très inspiré, a signé un doublé en première mi-temps. Joao Pedro a complété le tableau d’un but opportuniste, illustrant la désorganisation de la défense parisienne.

Malo Gusto, utilisé presque comme un ailier, a été l’un des artisans de cette pression constante. C’est d’ailleurs lui qui initie l’action du premier but, exploitant une erreur de couverture pour offrir un caviar à Palmer.

L’absence de Willian Pacho, un tournant défensif

Privé de son roc défensif Willian Pacho (suspendu), Paris a souffert dans les duels. Lucas Beraldo, aligné aux côtés de Marquinhos, a été en difficulté face à la vivacité de Palmer et Joao Pedro. Les deux défenseurs se sont retrouvés trop souvent livrés à eux-mêmes, dans un système où le milieu de terrain avait été aspiré vers l’avant.

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Chelsea a préféré le jeu direct, évitant ainsi le pressing du PSG et exposant les lacunes structurelles d’une équipe déséquilibrée.

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Cette défaite, lourde de conséquences pour Luis Enrique, pose la question de la capacité du PSG à réagir dans les grands rendez-vous. À l’inverse, elle confirme la montée en puissance de Chelsea version Maresca, déjà redoutable collectivement.

En plus du trophée, les Blues envoient un message fort : ils comptent bien jouer les premiers rôles en Europe cette saison.

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