«Le Burkina Faso et le Mali envoient une délégation à Niamey, conduite par le ministre malien» Abdoulaye Maïga, l’un des hommes forts de la junte malienne, a indiqué l’armée malienne sur les réseaux sociaux. «Objectif : témoigner de la solidarité des deux pays au peuple frère du Niger», a-t-elle ajouté.
La délégation est attendue lundi au Niger, selon les Affaires étrangères nigériennes. Le Mali et le Burkina Faso – également arrivés au pouvoir par des coups d’État en 2020 et 2022 et eux aussi confrontés à la violence djihadiste – affirment qu’une intervention au Niger serait une «déclaration de guerre» à leurs deux pays.
Dimanche soir, peu avant à minuit, les militaires nigériens ont annoncé fermer l’espace aérien du pays «jusqu’à nouvel ordre». Ils ont invoqué une «menace d’intervention qui se précise à partir des pays voisins» en précisant bien que «toute tentative de violation de l’espace aérien» entraînera «une riposte énergique et instantanée».
Lire aussi-Mali : colonel Goïta reçoit une délégation du CNSP Niger
L’ultimatum ouest-africain exigeant le rétablissement du président renversé Mohamed Bazoum ayant expiré lundi à minuit. L’ultimatum avait été adressé le 30 juillet par la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) aux militaires pour rétablir dans ses fonctions le président Bazoum, sous peine d’intervention armée.