
Vingt-cinq ans après la conférence de Beijing, les progrès en matière de droits des femmes sont au point mort, voire en recul, a déploré le Secrétaire général des Nations Unies lors de la célébration de la Journée internationale des femmes au siège de l’Organisation à New York.
« Certains pays ont réduit les lois qui protègent les femmes contre la violence, d’autres réduisent l’espace civique, d’autres encore poursuivent des politiques économiques et d’immigration indirectement discriminatoires à l’égard des femmes », a averti António Guterres ajoutant que l’autonomie des femmes est loin d’être universelle.
Nous avons besoin de votre passion et de votre conviction alors que nous sommes confrontés à toute une série de défis mondiaux, du changement climatique aux conflits – António Guterres, chef de l’ONU
Malgré les restrictions liées au coronavirus, dirigeants, activistes, musiciens, lauréat du Prix Nobel, jeunes et moins jeunes se sont rassemblés dans la salle de l’Assemblée générale pour revendiquer l’égalité et les droits des femmes, vingt-cinq ans après la conférence historique de Beijing sur les femmes.
Selon M. Guterres, l’inégalité entre les sexes est l’injustice la plus flagrante de notre époque, le plus grand défi à relever en matière des droits humains, et une question de pouvoir.
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Il a déploré que les femmes soient encore « très souvent privées de voix, leurs opinions ignorées et leur expérience mise à l’écart », y compris dans les processus de paix ou en matière de planification sanitaire.