
Sika Koné, l’un des plus grands talents du basketball féminin africain, a été libérée par les Washington Mystics, franchise de la WNBA. La raison ? Elle a refusé de tourner le dos à son pays.
À seulement 23 ans, alors qu’elle avait le monde à ses pieds, Sika a fait un choix de femme libre, fière, et déterminée : mettre entre parenthèses sa carrière américaine pour répondre à l’appel du drapeau malien, et défendre les couleurs nationales lors de l’AfroBasket 2025.
Dans un monde où la gloire individuelle prime souvent sur l’engagement collectif, elle a choisi le Mali.
Pas pour une médaille, mais pour l’honneur, l’amour de sa terre et le respect de ses racines.
Ce n’est pas un simple départ de club. C’est un acte de bravoure. Un message envoyé à toute une génération : le patriotisme n’est pas un mot vide. C’est un choix. Un combat. Un sacrifice.
Originaire de Bamako, forgée par les terrains africains et hissée au sommet du basket européen puis américain, Sika Koné incarne l’excellence, l’audace et la dignité africaine.
La WNBA perd une étoile. Le Mali retrouve une guerrière.
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Et l’Afrique, toute entière, applaudit cette fille du continent qui nous montre que la loyauté ne se négocie pas.
Qu’on se le dise : Sika Koné ne s’incline pas. Elle s’élève.