
À l’issue des investigations ouvertes après les troubles survenus les 5 et 6 juin derniers à Lomé, le parquet a annoncé la libération de 56 personnes.
Les services du parquet de Lomé ont communiqué ce 9 juin sur l’évolution de la procédure judiciaire ouverte à la suite des manifestations non autorisées qui ont perturbé la circulation dans plusieurs quartiers de la capitale togolaise.
Selon les autorités judiciaires, les personnes interpellées sont majoritairement de nationalité togolaise. Toutefois, certains étrangers, dont un ressortissant français installé récemment au Togo, figurent parmi les mis en cause. Les faits sont qualifiés de troubles aggravés à l’ordre public, conformément aux articles 495 et 496 du nouveau code pénal togolais.
Les organisateurs de ces actions ont été identifiés comme étant des compatriotes vivant à l’étranger, ayant lancé des appels à manifester via les réseaux sociaux.
À l’issue des premières auditions, une grande partie des personnes suspectées d’être auteurs ou complices a été déférée au parquet. En l’absence de charges suffisantes, plusieurs ont été remises en liberté. D’autres, bien que suspectées, ont également été libérées avec un rappel à la loi, tenant compte des circonstances.
Au total, 56 personnes ont été libérées, précise le procureur de la République, Talaka Mawama.
Le parquet indique par ailleurs que pour certaines personnes encore gardées à vue, une prorogation a été sollicitée, afin de permettre l’accomplissement d’actes d’enquête supplémentaires. Ces personnes seront également présentées au parquet dans les prochaines heures.
L’enquête suit son cours sous la direction du parquet de grande instance de Lomé.
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