Le président Faure Gnassingbé a assisté samedi 24 octobre 2020 à Gando dans la préfecture de l’Oti (au nord Togo), à la cérémonie d’inhumation de l’ex-président de l’Assemblée nationale, Fambaré Ouattara Natchaba décédé le 15 octobre 2020.
Pour le dirigeant togolais, qui a rendu personnellement un dernier hommage au professeur et homme d’Etat, « la République perd un de ses plus grands serviteurs ».
« Brillant professeur de droit, il laisse à jamais, par son engagement sans faille au service de la nation, son empreinte dans l’histoire politique de notre pays. À toute sa famille je réitère mes condoléances et celles du peuple togolais. Repose en paix, cher Doyen ! », a souligné Faure Gnassingbé sur son compte Twitter.
La cérémonie s’est déroulée en présence de plusieurs personnalités, dont le fils du défunt, Kanka-Malik Natchaba, ministre, secrétaire général du gouvernement.
« Mû par une certaine idée du service public, Fambaré Ouattara Natchaba s’est montré réformateur dans l’âme. Il l’a prouvé notamment comme professeur d’enseignement supérieur, il l’a prouvé comme ministre, il l’a prouvé en tant que Président de l’Assemblée nationale », avait indiqué l’actuelle présidente de l’Assemblée vendredi 23 octobre lors d’un hommage à l’Assemblée nationale. Avant de résumer le parcours du défunt par une citation prêtée de Victor Hugo, « les grands hommes font leur propre piédestal, l’avenir se charge de la statue ».
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Élu pour la première fois député à l’Assemblée nationale le 6 février 1994 au nom du défunt Rassemblement du Peuple Togolais (RPT), Fambaré Ouattara Natchaba a forgé un parcours parlementaire formidable.
Réélu à l’Assemblée nationale en 1999, il fut alors vice-président avant d’accéder au perchoir en 2000. Réélu encore aux élections législatives anticipées du 27 octobre 2002, il est reconduit à son poste de Président le 3 décembre 2002 jusqu’en 2005.
Avant d’être député, il fut entre 1977-1981, directeur de cabinet du président de la République, membre du comité national chargé de rédiger le texte de la Constitution du 13 janvier 1980, délégué du RPT à la conférence nationale souveraine en 1991 et ministre des affaires étrangères de 1992 en 1994.
