
A 48 heures de la fin de l’état d’urgence sanitaire au Togo, les autorités maintiennent la garde contre les risques d’une reprise de l’épidémie face à la flambée des cas. Même en cas de non prolongation, certaines mesures resteront en vigueur pour restreindre les libertés au-delà du 16 août.
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Réglementer au besoin l’accès aux transports
La sortie de l’état d’urgence sanitaire va être organisée de manière « rigoureusement et progressivement », confie une source introduite à la présidence. Et la limitation du nombre de passagers dans les transports restera en vigueur. Le port de masques étant rendu obligatoire depuis le 9 juin par les autorités sera toujours de vigueur. Le non-respect de cette règle est sanctionné par une amende et des peines d’emprisonnement. Egalement il est possible pour les togolais de se déplacer entre Lomé-Cinkassé sans difficultés.
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Limiter ou interdire certains rassemblements
Pendant les mois suivant la fin de l’état d’urgence sanitaire, il sera également possible de limiter ou d’interdire certains rassemblements, toujours selon les nouvelles dispositions qui seront adoptées notamment les conditions de rassemblements sur la voie publique, ou sur les lieux de culte.
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L’état d’urgence sanitaire, en vigueur depuis le 2 avril a pesé lourd sur les ménages et la vie quotidienne des togolais. Néanmoins, ce « régime d’exception », a permis au gouvernement de contenir l’épidémie et la non prolongation ne signifierait pas la fin de la maladie. D’où un appel à la discipline et à la vigilance sera lancé par les autorités.
Si une aggravation générale ou localisée de la situation devait justifier des mesures plus restrictives de liberté, le gouvernement « devrait alors recourir à nouveau à l’état d’urgence sanitaire, lequel pourrait être remis en vigueur, sur tout le territoire ou une partie », affirme une source.
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