Politique

Gouvernement de la 5ᵉ République : réactions après la nomination de Mme Moni Sankarédja, l’ADDI dénonce, Ourna appelle à la responsabilité

À la suite de la publication, le 8 octobre 2025, du tout premier gouvernement de la 5ᵉ République togolaise, les réactions politiques n’ont pas tardé à se faire entendre. Parmi elles, celle de l’Alliance des Démocrates pour le Développement Intégral (ADDI), qui a dénoncé une nomination jugée « arbitraire et non concertée » de Mme Martine Moni Sankarédja au poste de ministre des Solidarités, du Genre, de la Famille et de la Protection de l’Enfance.

Cette position n’a pas manqué de susciter des réactions. L’acteur politique Gnanta Ourna s’est dit surpris de la sortie du professeur Amé Gogué, président de l’ADDI, qu’il appelle à adopter une posture plus constructive.

« Au regard de son expérience, notre aîné devrait sortir de la posture d’activiste pour incarner une personnalité politique aux démarches cohérentes, capable d’orienter et d’apporter des solutions idoines aux difficultés auxquelles notre pays est confronté », a-t-il déclaré.

Pour M. Ourna, le contexte actuel exige de la part de tous les acteurs une responsabilité collective, au-delà des appartenances partisanes. Il qualifie le nouveau gouvernement d’« ouverture » et y voit une main tendue à l’unité nationale face aux défis du moment.

« Il importe de regarder dans le rétroviseur pour éviter de tomber dans les erreurs du passé aux conséquences désastreuses », a-t-il averti.

Appelant à la tolérance, au respect mutuel et au retour aux valeurs culturelles et éducatives, Gnanta Ourna a insisté sur la nécessité d’un engagement commun pour la stabilité du pays. Il a rappelé que les attentes des populations sont grandes, notamment sur le plan socio-économique, et exhorté chaque citoyen à « assumer ses responsabilités ».

Lire aussi-Nomination de Moni Sankaredja ministre au Togo: ADDI dénonce une « usurpation »

Enfin, il a adressé un message aux utilisateurs des réseaux sociaux, les invitant à faire preuve de retenue et de civisme.

« Ne faisons pas des espaces de liberté que sont ces canaux numériques des cadres qui remettent en cause l’image de personnes bien éduquées qu’on nous reconnaît », a-t-il conclu.

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