![Le président autoproclamé élu de la présidentielle de 2020 et en fuite , Agbéyomé Kodjo est sorti de son maquis au lendemain de l'annonce par ses ex-compagnons de l'abandon de la Dynamique Monseigneur Kpodzro au profit de la Dynamique pour la majorité du peuple. Un divorce douloureux pour le président du MPDD qui annonce le boycott par son parti des futures élections législatives. Fini la politique de la chaise vide adoptée en 2018 lors des législatives de 2018. La Dynamique Monseigneur Kpodzro qui rassemble sept partis politiques et six organisations de la société civile, muée le 10 avril en Dynamique pour la majorité des peuples, se positionne déjà sur la ligne de départ et n'attend que le coup de sifflet de la commission électorale nationale indépendante (CENI). Mais, un parti membre pourrait manquer à l'appel. "Ma formation politique, le Mouvement Patriotique pour la Démocratie et le Développement (MPDD) garde le cap du parachèvement de la révolution électorale et pacifique du 22 février 2020 comme décidé par l’Assemblée générale extraordinaire du 1er avril 2023 de l’ensemble de l’écosystème DMK et ne prendra donc pas part aux prochaines élections», a déclaré Kodjo Agbéyomé dans une interview vidéo. A la faveur de cette sortie, l'ex-premier ministre et ancien cacique du régime en place salue le mérite de Mgr Fanoko « pour son patriotisme". Ce dernier avait interdit toute participation aux législatives au nom de la DMK qui porte son nom. Une position acceptée par les partis membres du regroupement qui ont changé de dénomination en passant à la Dynamique pour la majorité du peuple. Lire aussi-Togo : la DMK se préoccupe de l'arrestation du Général Kadanga Lire aussi-Togo : la Dynamique monseigneur Kpodzro cède la place à la DMP Fini la politique de la chaise vide adoptée en 2018 lors des législatives de 2018. La Dynamique Monseigneur Kpodzro qui rassemble sept partis politiques et six organisations de la société civile, muée le 10 avril en Dynamique pour la majorité des peuples, se positionne déjà sur la ligne de départ et n'attend que le coup de sifflet de la commission électorale nationale indépendante (CENI). Mais, un parti membre pourrait manquer à l'appel. "Ma formation politique, le Mouvement Patriotique pour la Démocratie et le Développement (MPDD) garde le cap du parachèvement de la révolution électorale et pacifique du 22 février 2020 comme décidé par l’Assemblée générale extraordinaire du 1er avril 2023 de l’ensemble de l’écosystème DMK et ne prendra donc pas part aux prochaines élections», a déclaré Kodjo Agbéyomé dans une interview vidéo. A la faveur de cette sortie, l'ex-premier ministre et ancien cacique du régime en place salue le mérite de Mgr Fanoko « pour son patriotisme". Ce dernier avait interdit toute participation aux législatives au nom de la DMK qui porte son nom. Une position acceptée par les partis membres du regroupement qui ont changé de dénomination en passant à la Dynamique pour la majorité du peuple. Lire aussi-Togo : la DMK se préoccupe de l'arrestation du Général Kadanga Lire aussi-Togo : la Dynamique monseigneur Kpodzro cède la place à la DMP](https://24heureinfo.com/wp-content/uploads/2020/04/agbeyo.jpg)
Visé par une enquête judiciaire dans l’affaire d’atteinte à la sûreté de l’Etat, de diffusion de fausses informations et de troubles aggravés à l’ordre public, Agbéyomé Kodjo maintient un bras de fer avec la justice, en refusant de répondre aux deux invitations du service d’investigations de la gendarmerie nationale. Il vient d’assigner l’institution parlementaire à comparaître le 28 avril pour le rétablissement de son immunité levée il y a moins d’un mois.
C’est un feuilleton à rebondissement. L’ancien premier ministre Agbéyomé Kodjo, contre qui pèsent plusieurs chefs d’accusation, accuse à son tour l’Assemblée nationale d’avoir violé ses droits dans le processus ayant conduit à la levée de son immunité. Le feu vert du parlement le 16 mars a permis à la justice d’ouvrir une enquête contre lui. Le 12 avril, son conseil a introduit devant le tribunal de première instance de Lomé, un recours en annulation de la résolution du parlement.
« Rétablissement de son immunité »
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Convoqué successivement le 1er et le 9 avril par le service central de recherches et d’investigations criminelles de la Gendarmerie nationale (SCRIC) suite à une requête du procureur de la République Essolizam Poyodi , Agbéyomé Kodjo, s’est fait représenter aux deux rendez-vous par son avocat. Le 12 avril, à travers un communiqué de sa dynamique, les conseils du député annoncent l’assignation devant le tribunal de première instance de Lomé de l’institution parlementaire pour le 28 avril exigeant le rétablissement de son immunité. « Depuis le 22 Février 2020 au soir du scrutin présidentiel, le candidat de la Dynamique du Monseigneur Kpodzro vit un Chemin de croix (…) Son immunité parlementaire d’Ancien Président de l’Assemblée nationale, et de député en exercice fut levée ouvrant ainsi la voie à des poursuites judiciaires selon des prétextes fallacieux et en violation de plusieurs articles », indique la note. Pour cela, les Conseils de l’honorable Agbéyomé Gabriel Kodjo « ont introduit un recours en annulation de la résolution portant levée de son immunité parlementaire ».
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Selon son Conseil, la Commission spéciale mise en place par l’Assemblée nationale et présidée par la députée Ibrahima Maïmounatou a méconnu les dispositions de l’article 19 de la constitution togolaise en ne permettant à aucun moment à Monsieur Kodjo, ni à son collègue qui l’a représenté, de consulter une clé USB produite par le Procureur de la République en appui à sa requête de levée de l’immunité parlementaire. Aussi, la commission spéciale a ainsi privé Mr Kodjo de bénéficier du principe de l’égalité des armes et du principe du contradictoire dans toute procédure de cette nature.
Actes subversifs
Arrivé deuxième lors de la présidentielle du 22 février, Agbéyomé Kodjo, s’est autoproclamé président élu avant même les résultats provisoires et définitifs. Il a ensuite, procédé à la nomination d’un premier ministre, crée un site internet de son gouvernement,…, et enfin, s’est adressé à l’armée comme nouveau chef suprême. Ces agissements ont été qualifiés d’ « actes subversifs » par le procureur de la République, Essolizam Poyodi qui a réclamé la levée de son immunité et l’ouverture d’une enquête judiciaire, dans laquelle il risque au moins 35 ans de prison.