Lomé reprend vie, « les Togolais ont préféré la guerre froide », estime Adjamagbo-Johnson
(24hinfo)-Pas grande affluence ce jeudi dans les rues de la capitale Togolaise. Lomé a une allure de ville morte même si la journée a été fériée par le gouvernement. Des gens craignant des attaques et agressions de la part de certains individus sortis pour manifester ont préféré rester chez eux après leur vote.
Pas encore d’informations sur le taux de participation à la mi-journée.
Mais selon le président de la CENI, Kodjona Kadanga, la « mobilisation est forte ».
A noter que la restriction de circulation interurbaine a été levée par le ministère de la sécurité et la capitale semble reprendre vie. on Constate la circulation des motos à Bè et sur le boulevard du 13 janvier.
Le scrutin se déroule sous la supervision de plus de 3000 observateurs électoraux.
Dans la capitale, les jeeps transportant des forces de sécurité et de défense sillonnent les quartiers et rues.
A bè par exemple, ils se sont positionnés vers le rond point du marché et à quelques encablure de la société Amina.
Pour Brigitte Adjamagbo-Johnson, coordinatrice de la coalition des 14 partis de l’opposition, regroupement qui a appelé ses militants à rester chez eux, c’est un pari gagné parce que l’appel semble être suivi. Elle persiste et signe que les élections doivent être arrêtées.
« Les élections d’aujourd’hui constituent un coup pour rien. Les Togolais ont montré qu’ils sont souverain. Les Togolais ont préféré la guerre froide. Ils ont choisi de résister en restant chez eux. Le régime doit comprendre que le vote de ce jour est une erreur », a-t-elle déclaré sur Kanal FM repris par Savoirnews.
Notons qu’à part Kpalimé et Danyi où la force sécurité élection 2018 a enregistré quelques incidents, Lomé a également enregistré des tentatives de manifestations rapidement maîtrisées.
Pneus, pierres, morceaux de bois ont été déposés sur le Boulevard Malfassa à Lomé pour bloquer la circulation. Devant l’église des AD de Bè-Kpota et devant celle dAdakpamé, des individus ont brûlé des pneus et les étalages des commerçants.
Au total 890 candidats sont en lice pour ces législatives.
91 sièges sont à pouvoir.
