
Le Parti national panafricain (PNP, opposition) maintient ses propres itinéraires dans les dix villes choisies pour sa manifestation de ce samedi 13 avril en dépit de la réponse de l’autorité. Le ministre de l’administration territoriale avait interdit les marches projetées par la formation politique de Tikpi Atchadama dans sept villes et recommandé des itinéraires dans celles autorités notamment, Sokodé, Lomé et Afagnan. Le membre du gouvernement avait motivé sa décision par le nombre limité de forces de sécurité pour encadrer toutes les manifestations. Ce que confirme le ministre de la sécurité, le général Yark Damehane interrogé vendredi par une radio locale.
« La police n’est pas là seulement pour des marches », a déclaré d’entrée le ministre avec précision qu’aujourd’hui le souci de l’autorité est comment protéger les compatriotes et comment sécuriser leurs biens.
« Donc il y a des missions transitionnelles de la police et de la gendarmerie. Si le PNP a voulu marcher dans 10 villes (…) l ’autorité ne peut agir qu’en fonction du personnel disponible », a expliqué le ministre.
Il ajoute qu’avec trois villes, « on peut tranquillement les encadrer d’une façon professionnelle. Je crois que le PNP doit accepter ces trois villes et les itinéraires recommandés pour faire sa marche. Nous devons tous travailler pour la sécurité, la démocratie dans notre pays. Si déjà à l’issue d’une marche, ils cassent tous ce qu’ils trouvent, la violence appelle toujours la violence ».
Enfin le patron de la sécurité a appelé le PNP à travailler pour la paix, la sécurité et la démocratie et avertit sur tout dérapage. « Il n’y a pas de marche, c’est qu’il n’y a pas de marche. La violence appelle la violence. Qu’ils ne disent pas qu’ils ont indiqué tel endroit et que ce n’est pas retenu dont ils vont faire la force. Il ne faut par faire la démocratie dans la pagaille. La ville de Kpalimé n’est pas retenue, ça tranquillise tout le monde », a-t-il dit.
Le PNP a voulu marché pour exiger les réformes.