Politique

Nomination de Moni Sankaredja ministre au Togo: ADDI dénonce une « usurpation »

 

La nomination de Moni Martine Sankaredja au poste de ministre des Solidarités, du Genre, de la Famille et de la Protection de l’enfance dans le gouvernement formé le 8 octobre continue de susciter de vives réactions. Son parti d’origine, l’Alliance des Démocrates pour le Développement Intégral (ADDI), rejette catégoriquement cette décision et affirme ne pas être représenté dans l’équipe gouvernementale.

Dans un communiqué publié le 9 octobre, la direction nationale d’ADDI a pris ses distances avec cette nomination qu’elle qualifie de « surprise totale ». « Le parti n’a été ni directement, ni indirectement associé à cette décision. Aucun responsable n’a été consulté », lit-on dans le texte signé par le bureau exécutif.

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L’ADDI précise également qu’aucun de ses militants n’a été mandaté pour discuter d’une éventuelle participation au gouvernement. Par conséquent, la formation politique considère que Mme Sankaredja a agi à titre personnel et en violation des règles internes. Des « mesures disciplinaires » pourraient être prises dans les prochains jours, avertit le parti.

 

Pour l’ADDI, cette nomination illustre une volonté du pouvoir de « fragiliser et diviser » les partis politiques au lieu de « s’attaquer aux véritables défis sociaux et économiques » du pays. La formation dirigée par Aimé Gogué assure qu’elle « reste dans l’opposition » et réaffirme son engagement pour un changement démocratique.

Aucune réaction officielle de Mme Sankaredja n’a été rendue publique pour l’instant. Le gouvernement, lui, n’a pas commenté les critiques de l’ADDI.

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