
Les députés togolais réunis en séance plénière vendredi 19 avril 2024 ont entamé la relecture de la nouvelle loi constitutionnelle. Cette demande a été expressément faite par le président de la République.
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L’Assemblée nationale a adopté lundi 25 mars dernier, la loi portant révision de la Constitution togolaise. Reconnaissant que toute chose est perceptible et au regard de l’intérêt suscité au sein de la population, le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé a demandé vendredi 29 mars à l’Assemblée nationale de procéder une relecture de la loi.
La volonté manifeste d’être toujours au-dessus de la mêlée et de jouer son rôle de l’unité et la concorde nationale explique cette décision.
La demande de la relecture de la loi est une prérogative reconnue au chef de l’État. C’est ainsi que suite aux réactions des uns et des autres après le vote de la nouvelle Constitution et pour plus d’inclusivité, ce denier a voulu qu’une seconde lecture soit faite.
D’ailleurs, rien ne présage que les députés modifieront la Constitution telle que votée et rien n’est tombé à l’eau. La volonté du chef de l’État est de maintenir le dialogue, de faire preuve d’ouverture et de tenir compte des réactions du public.