(24hinfo)-Vice présidente de l’Assemblée nationale et de son parti Unir au pouvoir, Mémounatou Ibrahima s’est prononcée ce jeudi 18 octobre sur la guerre en cours entre l’Alliance nationale pour le changement (ANC) de Jean-Pierre Fabre, et l’Union des forces du Changement à propos de la recomposition de la CENI.
Pour l’ancienne ministre de la promotion de la femme, même si ce problème est interne à l’opposition parlementaire il fait appel à l’application de la loi portant statut de l’opposition.
‘C’est cette même loi qui établit le statut du chef de file de l’opposition avec tous les avantages y afférents et qui reconnaît également à l’UFC son statut de parti d’opposition parlementaire, explique la députée de la majorité présidentielle. De ce fait, poursuit-elle, ‘si l’Alliance des Démocrates pour le Développement Intégral (ADDI) qui est un parti d’opposition parlementaire a droit à un siège à la CENI, l’UFC qui se trouve également dans les mêmes conditions (2 députés, ndlr), doit également avoir droit à un siège. La feuille de route de la CEDEAO a insisté sur le caractère inclusif de la CENI’.
Elle s’est dite surprise que l’UFC qui siège à la CENI depuis 2010 en tant que parti d’opposition avec l’Alliance du Changement (ANC), la Convention Démocratique des Peuples Africains (CDPA) et le Comité d’Action pour le Renouveau (CAR) ne soit plus aujourd’hui reconnue par ces derniers comme un parti d’opposition. Raison pour laquelle elle lance un appel : ‘Nous invitons l’opposition parlementaire à faire montre d’un esprit d’ouverture comme la majorité parlementaire, qui malgré ses 62 députés sur les 91, a accepté une composition paritaire et inclusive de la CENI de cinq (5) membres contre cinq (5) afin que ce problème soit réglé’.